Sovanna Ly, de bénéficiaire à grande donatrice

Rencontrée dans les camps en Thaïlande à la fin des années 80, Sovanna est aujourd’hui l’une des plus fidèles donatrices de Sipar. Bernadette Chaventon, notre co-fondatrice et vice-présidente, vous présente Sovanna Ly.

Sovanna Ly donatrice Sipar

J’ai connu Sovanna Ly lorsqu’elle était avec sa famille au camp de réfugiés de Phanat Nikhom il y a bientôt 40 ans…. que de chemin parcouru depuis. A cette époque, Sipar enseignait le français aux réfugiés cambodgiens en attente de leur départ pour la France. Sovanna et Vath, son mari, parlaient français et avaient accepté de nous seconder jusqu’à ce qu’ils partent à leur tour pour la France. Le groupe d’accueil de Saint Chéron (91) était déjà prêt à les accueillir et leur installation a été chaleureuse. Très vite, leurs trois enfants ont été scolarisés, Vath a trouvé un emploi et Sovanna a suivi une formation en comptabilité. A l’issue de cette formation, un membre du groupe d’accueil a pu la faire entrer chez Comgest où elle fit toute sa carrière. Très vite, elle gagne la confiance de ses collègues et de la direction.

Mais Sovanna n’oublie jamais le Cambodge et reste en contact avec Sipar : « C’est mon pays, j’y ai vécu la guerre. Aider les enfants dans leur éducation aujourd’hui me rend heureuse », confie-t-elle.  Sa confiance en la mission de Sipar et les liens privilégiés qu’elle a su tisser avec ses membres l’amène à convaincre la direction de Comgest et ses collègues d’apporter leur soutien à Sipar. « Leur travail, leur courage, leur volonté, d’aider les enfants du Cambodge, ainsi que leur honnêteté m’encourage à faire ce que je fais actuellement. », raconte Sovanna à propos des équipes Sipar. C’était il y a 23 ans et Comgest et ses collaborateurs sont depuis un soutien précieux et fidèle.

Une amitié solide s’est nouée entre nous. J’ai une grande admiration pour elle :  son courage, son énergie, sa volonté, son intelligence lui ont permis de faire face à toutes les épreuves rencontrées : endurer le régime Khmers Rouges, fuir son pays, vivre l’exil, les camps, l’installation en France. Quel exemple pour moi et quelle réussite, elle peut être fière de son parcours !

Bernadette Chaventon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.