Sipar, engagé pour la protection de l’environnement
La préservation de notre environnement est au cœur des préoccupations mondiales et au Cambodge comme ailleurs, les effets du changement climatique se font ressentir. Particulièrement vulnérable, le Cambodge alterne périodes de sécheresse et d’inondations. Cette année, la saison des pluies a débuté plus tôt que prévu et d’une forte intensité, ce qui n’empêche pas les sols de certaines régions de manquer d’eau. Le secteur agricole, qui occupe la moitié de la population cambodgienne, est particulièrement touché. Depuis plusieurs années, le gouvernement cambodgien investit dans les questions liées au climat et notamment leur incidence en termes économiques. La protection de notre environnement est un enjeu pour tous, et Sipar s’engage, dans son organisation interne mais aussi dans ses programmes.
« L’environnement et sa préservation, cela fait partie de l’éducation », explique Jacqueline Kerguéno, membre du conseil d’administration et en charge d’accompagner le département édition au Cambodge. Il y a déjà plusieurs années que les éditions Sipar s’intéressent à la question écologique et éditent des livres permettant aux enfants de connaître, comprendre leur environnement et l’importance de préserver les ressources naturelles qui les entourent. A travers les livres mais aussi à travers des séances de sensibilisation, Sipar participe à faire passer le message. La thématique environnementale a pris de l’ampleur ces dernières années au sein des tournées de nos bibliobus, dont un s’est spécialisé sur ce sujet. Les bibliothécaires organisent par exemple des séances de ramassage des déchets dans les villages et sensibilisent à la réduction des déchets plastique.
Au siège de Sipar à Phnom Penh, l’équipe chasse également le plastique, véritable fléau au Cambodge qui prolifère dans les rues comme sur les bords du Mékong et de la mer. Une boîte repas en métal est offerte à chaque employé afin de limiter les déchets lors du déjeuner. Les assiettes et les verres en carton ont remplacé le plastique lors des repas d’équipe et la librairie Sipar s’efforce de proposer des sachets en papier aux personnes venant acheter des livres. Depuis peu, les biblio tuk-tuk roulent au gaz, un carburant moins énergivore et les vieux bibliobus diesel vont être progressivement remplacés par des véhicules moins polluants. « La pandémie de coronavirus nous a également appris à travailler à distance », raconte Sothik Hok, directeur de Sipar au Cambodge. Par un souci écologique mais aussi pour une meilleure gestion des fonds, les déplacements sont limités quand cela est possible et mieux coordonnés afin de réduire les coûts environnementaux et financiers.
Informer et sensibiliser sont les éléments clés pour que chacun agisse au quotidien pour la protection de l’environnement, un engagement que Sipar tient depuis déjà plusieurs années.